Le recul de l’offre de broutards permet un écoulement plus régulier
Les engraisseurs italiens commencent à libérer de la place avec les abattages de jeunes bovins pour la fin de l’année. L’offre sur le marché intérieur tend à se rétracter. Des sorties ont été avancées par précaution au regard du risque d’extension du zonage MHE sur le centre du pays.
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L’activité commerciale est un peu plus régulière sur les cadrans de Moulins-Engilbert et de Châteaumeillant, dans les bons lots de charolais préparés pour l’export (avec ou sans PCR MHE en fonction des régions, mais toujours avec une vaccination FCO).
Les tarifs des charolais de 350-400 kg se sont légèrement redressés, entre 3,30 et 3,50 € à Moulins-Engilbert et se maintiennent sans difficulté entre 3,30 et 3,35 € à Châteaumeillant (zone régulée). Dans les limousins, l’activité est très contrastée entre les animaux vaccinés avec une PRC MHE négative et ceux non préparés pour l’export. Les prix des limousins de plus de 350/450 kg se stabilisent autour de 3,70 € à Ussel ou aux Hérolles.
Sur le grand Ouest, le commerce reste fortement pénalisé par le zonage MHE. Les transactions sont compliquées, les engraisseurs régionaux sont très prudents face aux risques sanitaires. Les tarifs sont très hétérogènes et difficiles à notifier tant les écarts peuvent être importants.
Dans les femelles, l’affaissement des volumes permet de maintenir une très bonne activité commerciale à l’export. Sur le cadran de Moulins-Engilbert, les charolaises U de 300/350 kg se négocient autour de 3,50 €. Les tarifs sont malmenés dans les femelles légères et non-vaccinées.
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